Parfums de garrigue
autour du Canal du Midi...
Nous vous invitons à une escapade à la découverte du Canal du Midi au Saint-Chinian dans un esprit « Slow tourisme » et épicurien.
Voie Verte : Port de Capestang au Cruzy © Jérôme Dunant
Arrivée à Montouliers, petit village pittoresque où les pierres résistent avec éclat aux brûlures du soleil et rayonnent dans une ambiance apaisante et dorée. Situé au milieu de vignes et de forêts de pins, exposé idéalement au climat méditerranéen, riche d’un patrimoine naturel remarquable, le village de Montouliers assure un refuge idyllique pour découvrir cette superbe partie du Canal du Midi.
A La Calade, nos hôtes Nathalie et Robert nous accueillent dans leurs chambres d’hôtes autour d’un panier gourmand, qui annonce un apéritif festif et joyeux afin de faire connaissance sous les meilleurs auspices, dans un petit jardin intimiste orienté plein sud. Effectivement, l’accueil est à l’image du lieu, séduisant, simple et raffiné à la fois, autour d’un verre de vin vecteur incontournable des richesses et de la magnificence de cette région.
Les 4 chambres lumineuses et rénovées avec goût, dans lesquelles de nombreux meubles ont été chinés dans des brocantes et vide-greniers locaux, nous plongent dans un confort et une convivialité relaxante. Le grand salon style loft, procure tous types d’aménagements de la restauration à la détente, avec son armoire remplie de jeux et de puzzles ; le wifi est aussi accessible gratuitement dans toute La Calade. Cet environnement cosy est le nid douillet parfait pour les prémices à de belles découvertes.
Voie Verte : Port de Capestang au Cruzy © Jérôme Dunant
Voie Verte : Port de Capestang au Cruzy © Jérôme Dunant
Direction Capestang, autre village typique traversé par le Canal du Midi et implanté aussi au cœur des vignes, pour se restaurer autour d’un bon dîner à la table du Vauban.
Le restaurant prend place au coeur du village dans une bâtisse entièrement rénovée aux vieux murs de pierres, disposant d’une cour et d’un patio, pour déguster toute l’année une cuisine bistronomique renouvelée au cours des saisons. Après cette pause gourmande, nous retournons repus et l’œil pétillant pour un repos salvateur dans notre douillette Calade.
Voie Verte : Port de Capestang au Cruzy © Jérôme Dunant
Le chant du coq n’est pas là, mais une douce lumière nous tire gentiment du lit pour une virée sportive en vélo électrique, à la découverte de la Voie Verte le long d’une ancienne voie de chemin de fer, qui part du Port de Capestang jusqu’au Cruzy.
Voie Verte : Port de Capestang au Cruzy © Jérôme Dunant
Voie Verte : Port de Capestang au Cruzy © Jérôme Dunant
Cette escapade vélocipède sera ponctuée de nombreux arrêts pour découvrir l’histoire de la voie verte et du patrimoine environnant sous le patronage de notre guide érudit, Philippe Barjaud de l’association Capestang, 1000 ans d’histoire.
Dès le départ, la féérie est de mise, il faut dire que la saison s’y prête, et que la nature est emballée de beauté. Profusion de couleurs, de senteurs, de fleurs et d’arbustes baignés par un petit vent rafraîchissant qui se joue de la chaleur, et nous apporte un bien-être optimal.
Voie Verte : Port de Capestang au Cruzy © Jérôme Dunant
Voie Verte : Port de Capestang au Cruzy © Jérôme Dunant
Chaque mètre dévoile ses tableaux naturels à faire pâlir de jalousie Claude Monet, Van Gogh ou tout grand peintre impressionniste plein de naturalisme, toutes les photos se métamorphosent en véritable tableau vivant et odorant.
On se prend à réciter cette poésie de Rimbaud : « Par les soirs bleus d’été, j’irai par les sentiers, picoté par les blés, fouler l’herbe menue ; Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds ; Je laisserai le vent baigner ma tête nue ; Je ne parlerai pas, je ne penserai rien ; Mais l'amour infini me montera dans l'âme ; Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien ; Par la Nature, heureux comme avec une femme.»
Voie Verte : Port de Capestang au Cruzy © Jérôme Dunant
On reprend ses esprits pour revenir au réel ou enfin remonter le temps, et se laisser conter l’histoire de cette Voie Verte par Philippe Barjaud. C’est l’année 1852 qui voit la naissance de la Compagnie des chemins de fer du Midi qui ambitionne le contrôle du transport entre l’Atlantique et la Méditerranée, mais le pari n’est pas gagné.
Voie Verte : Port de Capestang au Cruzy © Jérôme Dunant
Voie Verte : Port de Capestang au Cruzy © Jérôme Dunant
Les nombreuses péripéties autour de cette ligne ne font que retarder le projet, et la construction de la ligne de Cruzy ne démarre que cinquante ans plus tard, pour une entrée en exploitation le 14 janvier 1923, soit 70 ans après le premier voeu émis par le Conseil Municipal de Capestang.
Enfin, le chemin de fer si attendu est bel et bien là, avec ses wagons pour voyageurs et transport de marchandises, mais pour combien de temps ? Cela était sans compter sur l’essor du trafic routier par autocar et en voiture qui aura raison du service voyageur, qui sera un temps suspendu et définitivement fermé le 4 avril 1937.
Voie Verte : Port de Capestang au Cruzy © Jérôme Dunant
La voie ferrée ne transporte plus que des marchandises, essentiellement du vin, du charbon et des fournitures agricoles, mais surtout l’expédition de la production vinicole. Bien mieux que le Canal cela permet d’approvisionner toutes les régions, et particulièrement Paris. Le 1er janvier 1938, intervient le grand événement sur le plan national, la création de la SNCF.
Cette société de droit commercial, dont l’État possède 51% des parts, fusionne le réseau d’État et les différentes compagnies privées, toutes énormément endettées, dont celle du Midi. Plus rentable, abandonnée par la SNCF, et le choix par les exploitants de l’achat de camion-citerne pour le transport du vin donne le coup de grâce à cette aventure ferroviaire, et la fermeture de la section Colombiers à Capestang est prononcée en 1987.
Voie Verte : Port de Capestang au Cruzy © Jérôme Dunant
Retour en 2022 sur nos vélos électriques pour arpenter le passé le long à présent de cette Voie Verte, où coquelicots, chardons, genêts et amandiers butinés par une myriade d’insectes nous guident vers le terminus, pour reprendre des forces et se restaurer.
Mais le passé intrépide de cette aventure ferroviaire ne se laisse pas effacer comme cela, en effet le Terminus est le nom du restaurant qui nous accueille, le nom s’impose, car il prend place dans l’ancienne gare du Cruzy joliment rénovée, déclinée autour du restaurant, d’un jardin, d’un bar à vin et d’un espace réception. On prend place pour un déjeuner gourmand dans le jardin ombragé, où la carte bistronomique avec l’accent mis sur les produits locaux est aussi séduisante que le lieu.
Voie Verte : Port de Capestang au Cruzy © Jérôme Dunant
Direction Montouliers avec ses maisons serrées autour du château et de l’église, pour une visite en détail du village et de ses calades (pierres et galets).
Au détour de la fontaine romaine, nous retrouvons Annette Morris artiste peintre de son état, pour un atelier de croquis en plein air. Annette comme nos 2 amphitryons anglo-saxons de la chambre d’hôtes La Calade est elle aussi une expatriée de contrée plus nordique. Elle a posé ses valises à Montouliers tombée sous le charme magnétique de ce village et de la région, à l’instar de la pensée d’André Breton qui une fois arrivé à Saint-Cirq-Lapopie a déclaré « j’ai cessé de me désirer ailleurs ».
Montouliers © Jérôme Dunant
Nous voilà installés face à la rue principale tortueuse et pierreuse, parsemée d’une farandole de fleurs qui colore avec ravissement le lieu, cadre idéal pour notre aventure artistique.
Nous débutons l’atelier peinture, en découvrant dans une trousse d’écolier mise à notre disposition les outils indispensables à toutes réalisations artistiques : une gomme, quelques crayons et une boîte d’aquarelle, une gamme de couleurs primaires pour recréer toutes les nuances colorées de la nature.
Montouliers © Jérôme Dunant
Quel bonheur de retrouver ces sensations qui remontent à l’enfance pour certains, plus récentes pour d’autres, mais pour tous le plaisir est immédiat et unanime, la caresse sensuelle du papier à jamais oubliée. La jubilation est totale, impossible de ne pas faire corps avec les soies du pinceau qui viennent glisser sur le papier des formes oniriques et les couleurs vives de la nature. Quel que soit le niveau de chacun, tout le monde a pris un rare plaisir et chaque réalisation reflète avec intérêt des mystères cachés, des rêves enfouis et des pouvoirs souvent insoupçonnés, que seul le dessin permet de révéler.
Je me permets de détourner la phrase de Nietzsche au sujet de la musique, pour l’approprier aux arts graphiques : « sans le dessin ou la peinture la vie serait une erreur ». Merci Annette pour ce moment de grâce, où le temps suspendu nous a rendu notre âme d’enfant, et nous a permis de repartir avec nos « chefs-d’œuvre » sous le bras.
Port de Capestang © Jérôme Dunant
Après « l’effort », le réconfort, nous dirigeons nos pas vers le port de Capestang retrouver la fraîcheur du Canal, où nous attend Muriel Milhau directrice de l’Office du tourisme des deux ports, accompagnée du guide naturaliste Philippe Darbin de l’association Ardéa Nature 34.
Port de Capestang © Jérôme Dunant
C’est toujours une joie de retrouver encore 2 passionnés pour nous guider dans cette nouvelle aventure fluviale, comme le disait Denis Robert, « il vaut mieux se perdre dans sa passion, que de perdre sa passion ».
Notre navire est à gué, et en bons marins d’eau douce nous embarquons fièrement, prêts à affronter le tumulte si calme des ces eaux fluviales, l’heure de l’apéritif approche et cela nous donne du baume au cœur. Le doux bruit des bouchons qui annoncent le départ des festivités fait vite place aux cliquetis des verres, et nous croisons les verres comme des mousquetaires partis à l’assaut de cette nature sublime.
Canal du Midi de Capestang vers Poilhes © Jérôme Dunant
Très vite, on prête l’oreille à la voix de notre guide naturaliste qui se mêle harmonieusement aux chants des oiseaux. On découvre ou l’on redécouvre ces nombreux volatiles qui s’envolent et virevoltent, en dévoilant leurs plumages et leurs ramages à notre attention tout entière. Le bonheur est à son comble, on navigue à l’envie, à ce rythme indolent que nous impose le canal, on prend conscience alors de la réalité et de la quiétude du « slow tourisme ».
Canal du Midi de Capestang vers Poilhes © Jérôme Dunant
Canal du Midi de Capestang vers Poilhesi © Jérôme Dunant
Pourvu que cela ne s’arrête jamais, mais déjà le Port de Poilhes se dévoile, et de grands pins tels des phares nous guident vers la rive, ce qui annonce que l’heure du dîner pointe son nez !
Port de Poilhes © Jérôme Dunant
A tribord le restaurant La Tour Sarrasine nous recueille sur sa terrasse pour ne pas perdre de vue cet envoûtant canal, tel un fil d’Ariane qui aura balisé et concentré toute notre attention tout au long de notre séjour.
La carte est si séduisante que les hésitations sont nombreuses afin de choisir les mets qui vont ravir au mieux nos papilles. Quel que soit le choix, personne n’est déçu, on retrouve les bons plats des brasseries traditionnelles, pour ma part ris de veau et rognons aux morilles allongés d’une sauce marchand de vin, et toujours accompagnés de ces somptueux vins du terroir, tout est dit !
Port de Poilhes © Jérôme Dunant
Un petit dernier pour la route, et nous regagnons notre Chambre d’Hôtes La Calade, où les bras de Morphée nous attendent avec cette mythique et infinie douceur, propice aux rêves les plus doux.
Berges Canal du Midi © Jérôme Dunant
Déjà le soleil matinal frappe à la fenêtre, qui annonce hélas le dernier jour de notre escapade roussillonnaise.
Départ pour une marche vers le sentier des Capitelles, qui offre au regard une large vue panoramique sur le Saint-Chinianais et les monts du sud de l’Hérault. Guidés par Jean-Marc Bagnol membre de l’association « Richesses du Saint-Chinianais », nous allons découvrir les Capitelles, ce sont des cabanes en pierres sèches construites sans ciment selon des techniques de construction bien précises, et qui servaient d’abris aux bergers et aux paysans.
Moulin de Saint-Chinian © Jérôme Dunant
Sentier des Capitelles - Moulin de Saint-Chinian © Jérôme Dunant
A l’ombre du moulin de Saint-Chinian point de départ du sentier, Jean-Marc nous prodigue ces précieuses connaissances sur ces fameuses Capitelles, témoins de l’activité paysanne d’autrefois ; nous voilà à présent bien initiés pour arpenter le sentier.
Sentier des Capitelles © Jérôme Dunant
Sentier des Capitelles © Jérôme Dunant
Après cette agréable et vivifiante balade aux parfums de garrigue, balisée de Capitelles, nous prenons la direction de la Cave Coopérative de l'AOC Saint-Chinian à la découverte de leur projet « l’Art en Cave » qui sera suivie d’une dégustation de vins.
Sentier des Capitelles © Jérôme Dunant
Située au coeur du village éponyme, la Cave de Saint-Chinian c’est plus de 80 ans d’histoire qui regroupe 100 vignerons enthousiastes, pour faire de leur cave l’une des plus réputée de France.
Capitelles © Jérôme Dunant
Cette cave est un véritable lieu d’Art et de partage, en effet l’accès au chai révèle aux visiteurs les œuvres d’artistes qui sont venus recouvrir les cuves en béton de fresques à leur image sous la thématique du vin, et chaque année deux artistes se prêtent à ce jeu.
L’Art en Cave une idée lumineuse et merveilleuse, où le chai devient une véritable Galerie d’Art, à ce jour vous pourrez découvrir les réalisations des artistes tels que Christian H, Miss. Tic, Aurel, Anthony Lemer, Michel Nadaï, Arnaud Montagard, Yz, Kashink, Jean Bastide, Jean-Paul Boca, Laura Chaplin et Eric Fleury.
Chaque artiste associe son œuvre à une cuvée d’exception, et un extrait de celle-ci se retrouve superbement reproduit sur les étiquettes des bouteilles, qui témoignent durablement le passage de l’artiste à la cave.
Cave Coopérative de Saint-Chinian © Jérôme Dunant
Le temps de la dégustation approche, les yeux scintillent encore de mille formes et couleurs des différentes fresques, les vins ne font pas défaut ils allient eux aussi qualité et authenticité, au caractère bien trempé du sud de la France. Et c’est un plaisir de pouvoir emporter un bout de cet art en cave, qui se retrouve sur les bouteilles acquises après la dégustation, c’est vraiment une idée géniale de magnifier ce divin breuvage à travers le prisme artistique.
Cave Coopérative de Saint-Chinian © Jérôme Dunant
Cave Coopérative de Saint-Chinian © Jérôme Dunant
Toujours difficile de quitter un lieu si enchanteur, mais le temps passe et passe le temps, direction Combejean vers l’Auberge Vigneronne pour un repas expérientiel.
Nous empruntons une petite route pentue et sinueuse, au milieu des chênes verts et des arbousiers, qui aboutit dans un petit hameau reculé, havre de tranquillité où les broches de l’auberge tournent à plein régime pour rôtir les volailles élevées sur place, qui sont la spécialité de la maison. L’Auberge Vigneronne propose une cuisine traditionnelle simple et authentique, un véritable retour au terroir.
Cave Coopérative de Saint-Chinian © Jérôme Dunant
La dernière étape de notre voyage se profile, et c’est dans un petit coin caché du grand Languedoc, plus précisément au Château Milhau-Lacugue que nous faisons notre dernière halte. Ce domaine dévoile une palette complète des vins AOC Saint-Chinian et Languedoc, des IGP coteaux de Fontcaude et Pays d’Oc ainsi que des vins de France de cépages secs ou moelleux.
Sentier des Capitelles © Jérôme Dunant
On déguste au domaine de grandes cuvées, typées et expressives reconnues dans les plus grands concours nationaux et mondiaux. La qualité de ces vins sont le reflet de ses vignobles bien exposés Sud-Sud-Est et Sud, implantés sur des couches de sédiments calcaires datées des ères secondaires et tertiaires, cela confère à chaque parcelle de vigne une véritable personnalité. Vous pourrez apprécier aussi une gamme complexe d’huiles d’olive, confit d’oignon, d’ail et de confitures de vins, ainsi qu’une Cartagène de 18 ans d’âge.
Château Milhau-Lacugue © Jérôme Dunant
Nul besoin d’aller au bout du monde pour découvrir les splendeurs naturelles et culturelles de notre sublime planète, tous ces coins de l’Hexagone nous offrent déjà émerveillement et ravissement, où tous nos sens sont en éveil pour profiter pleinement des plaisirs de la vie. Vive le Canal du Midi !
Jérôme Dunant
Carnet d’adresses du voyage :
Office du Tourisme
du Canal du Midi de Saint-Chinian
Maison Cantonnière
Quai Elie Amouroux
34310 Capestang
Tél. 04 67 37 85 29
https://www.tourismecanaldumidi.fr
Chambre d’hôtes Les Calades
1 route de Bize 34310 Montouliers
Tél. 07 68 24 55 54
info@lacalade.fr
www.lacalade.fr
Restaurant Le Vauban
15 rue du Château 34310 Capestang
Tél. 04 99 43 85 76
https://levauban-capestang.fr
Restaurant Le Terminus
Avenue de la Gare 34310 Cruzy
Tél. 04 67 89 71 26
https://restaurantleterminus.com
Restaurant La Tour Sarrasine
2 Boulevard Paul Riquet 34310 Poilhes
Tél. 04 67 77 06 97
L’Auberge Vigneronne
Hameau La Bosque 34360 Pierrerue
Tél. 04 67 89 34 11
Atelier de peinture
Sketch Languedoc
Annette Morris
34310 Montouliers
annette@sketchlanguedoc.com
www.sketchlanguedoc.com
Cave coopérative de Saint-Chinian
Chemin de Sorteilho
34360 Saint-Chinian
Tél. 04 67 38 28 40
info@vin-saintchinian.com
https://cave-saintchinian.com
Château Milhau-Lacugue
Domaine de Milhau
34260 Puisserguier
Tél. 04 67 93 64 79
lacuguejean@yahoo.fr
ARDEA NATURE 34
Philippe Dabin
101 rue Louis Aragon
34310 Capestang
Tel : 06 60 30 65 05
ardea.nature34@gmail.com
Association Capestang
plus de 1000 ans d’Histoire
7 rue Fon Clare 34310 Capestang
Philippe Barjaud
Tél. 06 82 87 70 78 - 06 89 52 07 60
capestangplus1000ansdhistoire@gmail.com
https://capestang-plus-de-1000-ans-d-histoire.fr
