LE MANS CLASSIC 2022
PLEINS PHARES SUR LA LISTE DES ENGAGÉS !
Tant attendu depuis 4 ans, Le Mans Classic prendra place sur le légendaire circuit des 24 Heures du 30 juin au 3 juillet 2022. En attendant, voici la liste des engagés des plateaux 1 à 6 et quelques modèles incontournables de cette 10ème édition. Prochainement, nous publierons les listes des plateaux de support : Group C, Endurance Racing Legends, Porsche Classic Race Le Mans et Jaguar Classic Challenge.
LE MANS CLASSIC 2022
PLEINS PHARES SUR LA LISTE DES ENGAGÉS !
PLATEAU 1 : 1923 – 1939
Alfa Romeo 8C 2300 Zagato 1932 (#2111034)
Martin Halusa (AUT), pilote et propriétaire engage pour la 3ème fois cette belle Italienne. Cette sportive est considérée comme l’une des voitures de course les plus performantes de son époque, elle participa à la Targo Florio et aux Mille Miglia, pendant 3 années consécutives en 1932, 1933 et 1934. Les 8C 2300 vêtues de la carrosserie Le Mans étaient imbattables sur le circuit de la Sarthe entre 1931 et 1934.
Alfa Romeo 8C 2300 Zagato 1932 (#2111034) © LE MANS CLASSIC 2022
PLATEAU 2 : 1949 – 1956
Talbot Lago T26 Grand Sport 1951 (#110057)
Robert Kudela (CZE), propriétaire et pilote engage sa Talbot Lago T26 Grand Sport. Cette voiture était initialement conçue pour la Formule 1 et ses Grands Prix, mais elle a été légèrement modifiée pour pouvoir participer aux 24 Heures du Mans. Elle demeure à ce jour la seule voiture de Grand Prix à avoir gagné Le Mans, en 1950, pilotée par Louis Rosier et son fils Jean-Louis, un record qui ne sera certainement jamais battu… En 1951, Louis Rosier s’est associé à Juan-Manuel Fangio, mais le duo a dû abandonner la course à cause d’une fuite au niveau du réservoir d’huile. Au volant du modèle qui sera en piste cette année.
Talbot Lago T26 Grand Sport 1951 (#110057) © LE MANS CLASSIC 2022
PLATEAU 3 : 1957 – 1961
Jaguar D-Type 1955 (XKD505)
Nigel Webb (GBR) sera au volant de cette fabuleuse Anglaise qu’on ne présente plus et qui a participé à tous les Mans Classic depuis 2002. Elle est facilement reconnaissable grâce à sa calandre/prise d’air peinte en blanc qui la différencie des autres Types D lors de son entrée aux stands. Ce bolide est aussi connu pour avoir gagné la dramatique édition des 24 Heures du Mans 1955. Elle fut pilotée par l’équipage Mike Hawthorn - Ivor Bueb, qui l’emmènera pendant 24 heures à une vitesse moyenne record de 172 km/h.
Jaguar D-Type 1955 (XKD505) © LE MANS CLASSIC 2022
PLATEAU 4 : 1962 - 1965
CD Peugeot SP66 1966
Ce modèle au nom évocateur, reprend les initiales de son créateur, Charles Deutsch. Ce superbe modèle d’auto de course a été conçu pour gagner l’indice de performance, notamment grâce à son poids plume de 740 kg, sa ligne épurée ou encore son moteur quatre cylindres de Peugeot 204 fabriqué en alliage d’alu. Elle est facilement reconnaissable grâce à ses deux ailerons verticaux conçus pour améliorer sa stabilité à haute vitesse sur certains circuits comme Le Mans. Elle a déjà été exposée lors de précédentes éditions du Mans Classic, mais ce sera la toute première fois qu’elle est engagée sur la piste.
CD Peugeot SP66 1966 © LE MANS CLASSIC 2022
PLATEAU 5 : 1966 - 1971
Ferrari 312 P 1969 (#0872)
Arnold Meier (CHE), prendra le départ avec sa Ferrari 312 P et son moteur V12 d’une cylindrée de 3,0 Litres, double arbre à came et 2 soupapes par cylindre directement dérivé de la Formule 1. 420 chevaux pour un poids de seulement 680 kg, c’est une véritable fusée qui pointe à 320 km/h. Une voiture qui n’est pas inconnue du grand public puisqu’elle a participé à tous les Mans Classic depuis 2012. Aussi belle que rare, il ne reste que 2 exemplaires dans le monde.
Ferrari 312 P 1969 (#0872) © LE MANS CLASSIC 2022
PLATEAU 6 : 1972 - 1981
Chevrolet Camaro IMSA GTO 1981
C’est une première pour le propriétaire et pilote Gilles Ceron (FRA) qui participera au Mans Classic avec sa Chevrolet Camaro IMSA GTO. Les années 70 ont été marquées par les chocs pétroliers de 1972 et 1979 qui dissuaderont plusieurs écuries à concourir au Mans. C’est à ce moment-là que certaines voitures des catégories NASCAR et IMSA étaient autorisées à participer à l'épreuve afin de raviver les grilles devenues bien vides. Cette Camaro à carrosserie spectaculaire en faisait partie, et était dotée de freins à tambour à l’arrière, qui lâcheront après seulement 13 tours de circuit.
Chevrolet Camaro IMSA GTO 1981 © LE MANS CLASSIC 2022