LES CHEVAUX DE GÉRICAULT
Du 15 mai au 15 septembre 2024
Le musée célèbre Théodore Géricault (1791-1824) à l’occasion du bicentenaire de sa mort et explore ses représentations de chevaux ; un motif puissant et omniprésent dans son oeuvre. Réunissant une centaine d'œuvres exceptionnelles, l’exposition propose un nouveau regard sur l'artiste.
Deux chevaux à l’écurie, 1820-1821, Paris, musée du Louvre, D.A.G.
Cheval antique, cheval anglais, cheval militaire, courses de chevaux, portraits de têtes, de croupes, portraits équestres... Les multiples visages du cheval seront abordés dans cette exposition. Une centaine d’oeuvres exceptionnelles, provenant de collections publiques et privées, permettent la redécouverte picturale de cet animal intrinsèquement associé à Géricault.
Cheval cabré dit Tamerlan, 1814, Rouen, musée des Beaux-Arts
À ce propos, le poète Théophile Gautier écrira en 1848 « depuis les frises du Parthénon, où Phidias a fait défiler ses longues cavalcades, nul artiste n’a rendu comme Géricault l’idéal de la perfection chevaline. »
Depuis sa formation chez le peintre de cheval Carle Vernet puis dans l’atelier de Pierre Guérin, Géricault ne cesse de revendiquer sa passion pour le monde équestre. Il a réalisé des dizaines de tableaux et des centaines de dessins de chevaux – du simple croquis à la feuille magistrale –, où il explore avec fanatisme l’anatomie équestre, l’expressivité des chevaux, de la naissance à la mort, de la colère à la tendresse, en passant par la guerre, le labeur, la misère et la sexualité. L’écurie - espace animal propre à la créativité de la génération romantique – est, pour Théodore Géricault, le lieu de toutes ses expériences esthétiques.
Étude préparatoire pour le Derby d’Epsom, 1821, New-York, Courtesy of Kristin Gary Fine Arts
L’exposition Les Chevaux de Géricault vous propose de suivre chronologiquement la vie du peintre dans un parcours décliné en cinq sections : Le cheval politique ; L’écurie sanctuaire ; Rome : la course des chevaux libres ; Londres : dandies et prolétaires et La mort du cheval.
La Course de chevaux libres sur le Corso à Rome (la ripresa), 1817, Lille, Palais des Beaux-Arts
Avec cette exposition au sujet inédit, le musée rend un hommage vibrant à l'artiste romantique incontournable qu'est Géricault.
L'exposition "Les chevaux de Géricault" bénéficie du label « Olympiade culturelle ».
MUSÉE DE LA VIE ROMANTIQUE
Hotel Scheffer-Renan
16, rue Chaptal
75009 Paris
Téléphone :
+33 (0)1 55 31 95 67
https://museevieromantique.paris.fr/fr/les-expositions
Cheval blessé sur un champ de bataille, 1814, Paris, collection particulière